- Être bénévole, c’est faire preuve de solidarité. Le bénévole est un maillon dans la chaîne humaine qui entoure le malade. Cet engagement demande de la disponibilité en temps mais aussi en disponibilité d’esprit et suppose une bonne connaissance de soi.
- Devenir bénévole est un acte sociétal qui amène à la réflexion sur l’accompagnement de fin de vie dans notre société.
- Il est demandé de rester au seuil de soi même dans la relation sans fusionner, sans interprétation, sans familiarité et Sans mélanger - mon histoire personnelle - avec celle de l’autre.
- Du fait de la gratuité de leur engagement, les bénévoles témoignent au nom du corps social d’une attention à l’égard des personnes en souffrance.
- La personne est respectée dans ses différences culturelles, religieuses, philosophiques. Le bénévole se doit d’être neutre, tolérant.
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- Le respect de la dignité de l’Homme jusqu’à son dernier souffle grâce, entre autre, au regard bienveillant du bénévole qui confirme la personne dans son identité, dans son existence.
- Une autre qualité est demandée, l’humilité, c’est la capacité de reconnaître ses limites, son impuissance. Ces incapacités sont légitimes et humaines. C’est donc pouvoir passer le relais, aussi, quand on se sent en difficultés.
- Le bénévole n’est pas dans le faire. Il n’est ni médecin, ni soignant. Fondamentalement le bénévole n’a pas de projet ; il avance au rythme du malade. Il n’est ni devant, ni derrière, juste à ses côtés. Il n’a pas de projet.
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- Le bénévole ne porte pas de jugement sur les pratiques médicales et les soins engagés. Il n’apporte aucun conseil de quelque nature que ce soit au malade ou à sa famille.
- Le bénévole est souriant, accueillant, chaleureux et sincère.
- La capacité d’écoute est au centre de l’engagement des bénévoles d’accompagnement.
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